Coordinateur en Iran et Directeur général de la Chaîne de l’espoir de France, François Menard parle des activités

Coordinateur en Iran et Directeur général de la Chaîne de l’espoir de France, François Menard parle des activités

Wednesday, November 12, 2014

D’après François Menard, il semblait au début qu’il avait des doutes sur la coopération avec les Iraniens et notamment avec une Iranienne mais aujourd’hui, après 6 années, il aime tellement son travail qu’il invite ses amis à venir visiter l’Iran et il essaie de changer leurs idées sur l’Iran et les iraniens. La coopération étroite entre l’Institut caritative de Zanjireh Omid d’Iran et l’Institution humanitaire de la Chaîne de l’espoir de France a été développée depuis des années avec la contribution de François Menard et la plupart des résultats d’aujourd’hui de l’Institution n’aurait jamais été obtenue sans sa présence et ses efforts sur la collaboration entre les Institutions d’Iran et de France.



Combien d'années avez-vous des activités bénévoles et charitables ?

Il y a 20 ans que je travaille bénévolement pour le traitement et l'éducation des enfants pauvres.



Qu'est-ce qui vous a amené à travailler dans ce domaine?

Je ne suis pas musulman, mais catholique, peut-être un sens religieux. En tant qu’un homme riche je sentais que je devais aider les pauvres.



S’il vous plaît expliquez un peu plus sur la Chaîne de l’espoir de France. Dans quels pays est-elle active ?

La Chaîne de l’espoir a été fondée par le professeur Alain Deloche, moi et trois autres, ayant pour mission de fournir des soins de santé pour les enfants pauvres du monde entier. Au début, les enfants nécessiteux des pays pauvres ont été envoyés à Paris pour être traités par une équipe médicale de la Chaine. Plus tard et au fur et à mesure, l’envoi des équipes médicales pour traiter aux diverses régions a commencé. Ces équipes, tout en traitant les enfants, offrent des formations de traitement et des soins médicaux à la disposition des médecins locaux. Actuellement l'institution, envoyant les médecins experts internationaux aux différents pays et ayant les activités éducatives médicales, construit également des hôpitaux modernes et bien équipées dans les différents pays. Par exemple, à Kaboul, en Afghanistan, la Chaîne de l'espoir a construit un grand hôpital. Au Cambodge, au Mozambique et aux autres pays, la Chaîne de l'espoir a construit les hôpitaux qui sont actuellement actifs.



Quelle est votre collaboration avec l'Iran?

Madame Marashi a rencontré le professeur Mazda en France. Je pense qu'il avait opérée l'un des proches de Mme Marashi. Le Professeur Mazda, avec la nationalité irano-française, a travaillé avec la Chaîne de l’espoir de France et avait expliqué les activités de cette Institution à Mme Marashi. L'idée de créer une telle institution a été créée à ce temps-là  et Mme. Marashi a décidé d’établir la Chaîne de l’espoir à Téhéran. Nous avons eu une réunion avec Maryam Marashi et elle a invité le professeur Alain Deloche, ancien directeur et fondateur de la Chaîne de l’espoir de France, et Eric Cheysson, directeur actuel de la Chaîne de l’espoir, à venir en Iran. Lors du voyage, un protocole d’accord a été initialement signé et après avoir passé les étapes juridiques, la Chaîne de l'espoir, inspirée par l'étroite collaboration de la Chaîne de l'espoir de France, a été établie en Iran ( sous le nom iranien Zanjireh Omid). Un an plus tard, Keyvan Mazda m'a contacté et  dit : je pense que vous êtes la seule personne dans la Chaîne de l'espoir de France qui puisse travailler avec Maryam Marashi car elle est une personne forte et déterminée et donc il faut un homme fort pour travailler avec elle. Il m’a demandé si j’accepte de le faire. Je lui ai répondu que je devrais me rendre en Iran. Alors j’y suis venu et j’ai trouvé qu’il n’a y aucun problème à travailler avec Maryam. Au cours des trois premières années de notre collaboration, il n’y avait que des missions des équipes internationales médicales en Iran. Mais peu à peu les missions des médecins iraniens pour les cours de formation commencent en France. Ainsi l’année dernière, nos efforts pour accumuler des fonds pour des projets de la chaîne de l'espoir auprès des sources internationales, ont été commencée à la fois, comme le projet de maison des enfants de Zanjireh Omid.



Comment vous sentez-vous en travaillant  pour les enfants?

C’est inexplicable. Je n’ai pas d'enfant, alors les enfants partout dans le monde sont mes enfants.



L'un des meilleurs moments?

Je garde d'excellents souvenirs. Peut-être lorsque l’opération à cœur ouvert a été réalisée pour la première fois à l’hôpital de la Chaîne de l'espoir à Kaboul. En plus, l’établissement de la Chaîne de l’espoir est une réalisation la plus honorable pour moi.



Quelles suggestions avez-vous pour la Chaîne de l'espoir d’Iran?

J’ai de nombreuses suggestions. Mme. Marashi est une grande femme avec ses caractéristiques uniques et a un esprit fort. En France, on pense que les femmes iraniennes sont très timides et passives, qu'elles sont emprisonnées derrière leurs voiles et qu’elles ne font pas des travails importants. Mais la première fois que je l'ai vue et que j’ai constaté la façon dont elle discute avec les médecins et les gère, je l’ai trouvée respectueuse, puissante et stable. 
       

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